SUIVI PHOTOGRAPHIQUE DES INSECTES POLLINISATEURS

Le Suivi Photographique des Insectes Pollinisateurs ou SPIPoll est un projet de sciences participatives, porté par le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) et l’Office Pour les Insectes et leur Environnement (OPIE), qui vise à étudier les réseaux de pollinisation, c’est-à-dire les interactions complexes entre les plantes et les insectes qui les pollinisent, mais également entre les pollinisateurs eux-mêmes.

Le principe en est de constituer une « collection photographique » de tous les insectes qui viennent se poser sur une floraison donnée pendant 20 minutes.

Extrêmement ludique et formateur, le SPIPOLL compte plusieurs centaines d’adeptes dont quelques afficionados qui ne demandent qu’à aider les entomologistes en herbe qui débutent. Il n’est donc pas nécessaire d’être un spécialiste pour participer à cette opération scientifique, mais simplement d’être curieux et d’avoir un peu de temps.

Les insectes pollinisateurs sont des acteurs majeurs du bon fonctionnement de nos écosystèmes terrestres. Le service rendu par les pollinisateurs se trouve fragilisé, comme en témoigne le déclin des populations d’abeilles domestiques, notamment du fait de la destruction de leurs habitats, l’artificialisation des sols, l’intensification de l’agriculture ou encore les changements globaux.

Les aérodromes et les aéroports constituent d’excellents sites d’expérimentation de ce protocole. Ce sont des espaces très peu étudiés, car peu accessibles, qui présentent des milieux, principalement ouverts, souvent très riches en plantes nectarifères, non traités et très différents d’un territoire à un autre. Ainsi, ce protocole permet d’améliorer les connaissances sur les communautés d’insectes pollinisateurs des espaces aéronautiques.

L’ensemble des observations constituent des données scientifiques importantes et aident également les chercheurs du Muséum national d’Histoire naturelle à mieux comprendre les menaces qui pèsent sur les réseaux de pollinisateurs.

Un appareil photo numérique ou un smartphone sont nécessaires pour participer. Ce protocole peut être réalisé à n’importe quel moment de la journée, n’importe où sur un aérodrome ou un aéroport.

Durée = 20 min sur le terrain. La seconde phase consiste en une saisie en ligne des informations sur le site dédié (si la collection est réalisée avec un appareil photo numérique). Elle nécessite la création d’un compte. Afin d’accompagner et de mieux identifier les personnels associés au projet d’Aéro Biodiversité, nous proposons la création d’un identifiant sous la forme « aeroport–IATA ou OACI–Initiales du participant ». Ex : Pierre Martin sur l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle à « aeroport-CDG-PM ».

Aide à l’identification des insectes