Les planches à invertébrés terrestres sont des dispositifs utilisés pour un programme de sciences participatives de l’Observatoire Agricole de la Biodiversité (OAB), sous l’égide du Museum national d’Histoire naturelle (MNHN). Un lot de trois planches en bois est disposé sur une parcelle généralement agricole, deux en bordure, et une autre au centre. Les invertébrés terrestres comme les escargots, myriapodes, cloportes etc. y trouvent refuge.
Introduction
Pourquoi s’intéresser aux invertébrés terrestres sur les aéroports ?
« La qualité des sols est indissociable de la vie qu’ils renferment, bien que de nombreux autres paramètres entrent en jeu. Le protocole des planches à invertébrés permet à tout un chacun d’apprécier la diversité et l’abondance de la faune vivant à la surface du sol. Grâce à la disposition particulière des planches, le protocole met en évidence l’importance de maintenir des haies et fossés aux abords des parcelles. Escargots et limaces sont sensibles à la façon dont l’espace est entretenu. Lorsqu’un mode de gestion dit « naturel » est privilégié, les invertébrés sont plus nombreux, plus diversifiés et voient leur espérance de vie augmenter.»
Comment ?
Les 3 planches en bois non traité (peuplier de préférence) de 30cm x 50cm x 2,5cm sont disposées comme sur le schéma suivant, une “au centre” de la parcelle, et deux en bordure. Elles sont placées en début d’année (au mois de février généralement), et laissées jusqu’en octobre/novembre. Une fois par mois de mars à octobre, l’observateur soulève les 3 planches et note pour chacune d’entre elle l’abondance de chaque groupe d’espèce qu’il rencontre.
Le protocole vise à repérer les grands groupes d’invertébrés du sol comme le montrent les fiches de remplissage de données ci-dessous.