Après trois mois de confinement, l’équipe d’Aéro Biodiversité reprend ses visites de terrain sur les plateformes partenaires, en commençant par l’aéroport de Perpignan dès ce lundi. Les collectes de données de l’association permettront d’observer entre autres si les effets du confinement sont effectivement visibles sur la faune et la flore aéroportuaire.
Aéro Biodiversité est heureuse de constater que ses partenaires ont massivement souhaité reprendre les suivis de biodiversité, ce qui lui permet notamment de programmer les visites de terrain de ses biologistes cette semaine et la semaine prochaine sur les aéroports de Perpignan, Carcassonne, Tarbes-Lourdes, Orly, Issy les Moulineaux, Pontoise Cormeilles en Vexin, Castres, ainsi que les 5 aérodromes engagés par la FFA.
La crise sanitaire a accentué l’intérêt et la nécessité pour le secteur de l’aérien d’accélérer sa transformation afin de répondre aux enjeux environnementaux.
« Notre équipe se réjouit de la reprise d’activité d’Aéro Biodiversité et de la confiance accordée par l’ensemble de nos partenaires. La crise sanitaire a touché fortement l’aérien, les actions de diminution d’émission de gaz à effet de serre s’amplifient. La protection et le développement de la vie sous toutes ses formes est aussi tout important, nous constatons que les plateformes aéroportuaires deviennent des sanctuaires de biodiversité disséminés sur tout le territoire. », explique Lionel Guérin, Président d’Aéro Biodiversité.
« Le réchauffement climatique va avoir un impact considérable sur l’avenir de l’humanité. Mais détruire la biodiversité à la vitesse actuelle, et réduire en même temps la variété des espèces (sait-on que la biomasse des mammifères est représentée essentiellement par les animaux d’élevage et l’humanité, tandis que la totalité des espèces sauvages, éléphants et baleines compris, ne pèsent plus que 5% du total ?), en réduisant le réservoir génétique de la planète, obèrent les possibilités d’évolution de la vie sur Terre. Et condamne donc notre planète à perdre toute possibilité de vie. Combattre le CO2, c’est vouloir la survie de l’humain. Défendre la biodiversité, c’est se battre pour la vie. » ajoute François Bouvier, Président du Comité scientifique d’Aéro Biodiversité et Attaché honoraire au Museum national d’Histoire Naturelle.
Plateformes suivies par l’association en 2020 : Ajaccio-Napoléon Bonaparte, Bastia-Poretta, Brive Vallée de la Dordogne, Carcassonne-Sud de France, Castres-Mazamet, Issy-Les-Moulineaux, Paris – CDG, Paris – Le Bourget, Paris – Orly, Pau – Pyrénées, Perpignan – Sud de France, Pontoise – Cormeilles-Vexin, La Réunion Roland-Garros, Saint-Pierre – Pointe Blanche, Tarbes – Lourdes – Pyrénées, Toulouse – Blagnac, Tours – Val de Loire –et 5 aérodromes : Andernos, Chartres, Graulhet, Gray et Vesoul.