Surface : 230 hectares
Gestionnaire : SAGEB (Société Aéroportuaire de Gestion et d’Exploitation de Beauvais)
Trafic : 3 982 464 passagers en 2019
Caractéristiques générales :
L’aéroport de Paris – Beauvais se situe dans un milieu péri-urbain. Il est cerné d’une part par des champs et d’autre part le village de Tillé et la Zone d’Activité Économique les Censives. Les végétations présentes sur l’aéroport sont relativement importantes, en partie par la présence d’un sol calcaire crayeux typique des plateaux Picards. On retrouvera notamment à l’est de la plateforme un côteau crayeux, permettant à des plantes typiques de ces milieux d’apparaître comme le Sainfoin (Onobrychis sp.). Il est également bon de noter la présence, proche des bassins de rétention au sud mais aussi dans une petite dépression derrière les côteaux crayeux ainsi qu’un nord, proche des hangars des aéroclubs, de nombreuses orchidées, d’au moins trois espèces différentes. Le reste des zones herbeuses sur sites est un assemblage de prairies augmentées fourragères au nord, de prairies calcaires avec des spots localement de friches ailleurs. On notera également la présence tout au nord de dalles recolonisées, un milieu potentiellement intéressant pour des oiseaux comme les Gravelots, qui les apprécient pour nicher.
Il est également bon de remarquer que de nombreuses ZNIEFF de type 1 et 2 se trouvent à moins de 5 kilomètres sur tout le pan Ouest du site, ainsi que quelques sites Natura 2000, ces sites étant majoritairement des massifs forestiers relictuels, mais surtout des Larris, des pelouses calcaires historiquement pâturées, ces sites présentant une faune et une végétation très spécifique qui pourrait potentiellement se retrouver sur l’aéroport.
Après le passage d’avril, 76 espèces de plantes et 23 espèces d’oiseaux ont été comptabilisées.
Exemple d’espèces présentes :
Comme expliqué précédemment, l’aéroport de Paris – Beauvais a pour espèces notables une quantité relativement importante d’orchidées : au moins trois espèces ont été identifiées, l’Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis), l’Orchis bouc (Himantoglossum hircinum) et l’Ophrys abeille (Ophrys apifera). Quelques autres plantes notables peuvent être citées comme la Primevère acaule (Primula vulgaris) qui est quasi-menacée en Picardie. Concernant les insectes, on notera l’observation de plusieurs oothèques de mantes religieuses (Mantis religiosa), espèce relativement rare dans le Nord de la France, dans le bassin secondaire.